jeudi 21 juin 2007

Vu dans le Phare Dunkequois du 21 Juin

Morceaux choisis dans l'article de Christophe BERRIER p14


(…) « Je suis assez content d'avoir battu Sarkozy et son clone », savoure Michel Delebarre entre deux "amabilités" sur Franck Dhersin. Il l'est sans doute autant d'avoir pu, comme dans presque toute la Côte d'Opale, mettre une claque au gouver­nement, qui paye cher une TVA sociale trop vite et trop mal annon­cée. « Ça ne nous a pas desservi. Surtout, ça ne fait pas de mal que le gouvernement fasse un faux-pas, pour que les Français se rendent compte de ce qui les at­tend. Car ce n'est pas fi­ni... », pronostique le maire de Dunkerque qui entend bien tenir toute sa place dans les luttes qui s'annoncent. Dans l'opposition parle­mentaire où« avec 200 députés, on sera at­tendu au tournant », comme dans la refonda­tion de son parti: « il faut que le P.S. soit ca­pable de changer les choses. Nos leaders qui s'entre-déchirent, y en marre de tout ça... Le Parti socialiste ne se ré­sume pas à la rue de Solférino, les militants veulent pouvoir repren­dre la main ».

(…) Il a gonflé l'écart, parfois dans des proportions impression­nantes: 1500 voix d'avance à Dunkerque contre 320 le 10 juin, 2100 voix d'avance à Coudekerque-Branche (la ville de son sup­pléant, André Delattre) contre 1300... (…) « La vague bleue ne pouvait pas nous être fatale, à condition de se battre. Alors on a approché les électeurs au plus près, en porte à porte, dans les cages d'escalier ». Pour une victoire conquise mar­che après marche, voix après voix. (…)